mercredi 30 novembre 2011

Workshop "De l'usage de la marche dans la pratique photographique"


Présentation du premier workshop lors de Tranches de Quai le 24 novembre 2011
Flâneries, dérives, errances, déambulations : autant de « méthodes » ou d’ « anti-méthodes » d’appropriations urbaines. Projet de Workshops théoriques et pratiques au Quai, école supérieure d'art de Mulhouse et à l’ÉSAL, école de l'image d'Épinal, en lien avec les cours de photographie qui ont lieu sur l’année 2011 / 2012 dans chaque école.Les zones urbaines et péri-urbaines d’Épinal et de Mulhouse seront le matériau de ce projet photographique. La photographie permettant une expérience directe de la ville. Observation, appropriation, critique : ces actions sont affaires de distance, et de rythme, elles sont liées à la marche comme mode de penser. Marche et photographie sont deux activités souvent associées dans l’histoire de la photographie, les enseignants Patrick Jacques et Arno Gisinger (ÉSAL Épinal) et Anne Immelé (Le Quai Mulhouse) proposent de se questionner sur la possibilité de flâner aujourd’hui dans des villes comme Epinal et Mulhouse. Les traces des déambulations urbaines seront conservées photographiquement au sein de processus intuitifs ou conceptuels, permettant la réalisation de séquences, de séries, ou d’agencements photographiques.
Bibliographie :
AUSTER Paul, Trilogie New-Yorkaise, Arles, Actes Sud, 1988


BAUDELAIRE Charles, « Le peintre de la vie moderne » (1863), critique d’art, Paris, Folio essais, 1992

BENJAMIN Walter, Paris, Capitale du XIXème siècle. Le livre des passages, Paris, Ed. du Cerf, 1989

BENJAMIN, Walter. Sens unique/Enfance berlinoise. 10/18. Paris. 1988
BORGES, Jorge Luis. Fictions, Le jardin aux sentiers qui bifurquent. Gallimard. Paris. 1983

BOUVIER, Nicolas. Le poisson-scorpion. Gallimard. Paris. 1996

CALLE, Sophie et BAUDRILLARD, Jean. Suite vénitienne/Please Follow Me. Editions de l’Etoile. Paris.1983.
CALVINO Italo, Les Villes invisibles, Paris, Seuil, 1974
CAUQUELIN Anne, Essai de philosophie urbaine, PUF, Paris, 1982
DAVILA Thierry, Marcher créer,Déplacements, flâneries, dérives, dans l’art de la fin du XXe siècle, Paris, Éd du regard, 2002
Kracauer  Siegfried, Rues de Berlin et d’ailleurs (1964), trad. par J.-F. Boutout,
Gallimard, Paris, 1995
LE BRETON, David. Eloge de la marche. Métailié. Paris. 2000.
LIANDRAT-GUIGUES Suzanne (dir.), Propos sur la flânerie, L'Harmattan, 2009
LUGON Olivier, Le marcheur, Piétons et photographes au sein des avant-gardes, Études photographiques n°8, novembre 2008
ROUSSEAU, Jean-Jacques. Les Rêveries du promeneur solitaire. Pléiade. Paris
SCHELLE Karl Gottlob, L’art de se promener, (1802), Paris, Payot et Rivages, 1996
SIMMEL Georg, Philosophie de la modernité. La femme, la ville, l’individualisme, Paris, Payot et Rivages
THOREAU Henri-David, De la marche, (1862), Paris, Mille et une nuit, 2003 
WOOLF Virginia, « Aux hasards des rues. Une aventure londonienne », in La mort de la phalène, Paris, Le Seuil, 1968

mardi 29 novembre 2011

lundi 28 novembre 2011



Reçu ce jour, un paquet en provenance de Tokyo. Il contient d'étranges petites feuilles tricotées, aux couleurs de l'automne, ainsi que des témoignages d'amitié. Merci Sanaé ! 

lundi 14 novembre 2011

Conférence à l'école supérieure d'art de Lorraine - Épinal


© Anne Immelé, extrait de la série des lacs

"Dans mes photographies, l’eau ne représente pas l’idée du passage, du flux. L’image du fleuve symbolise l’écoulement du temps. Ici le lac est un arrêt du temps. Ce n’est pas une image de la mobilité, du flux. C’est une image d’interruption de ces mouvements continuels (incessants) qui constituent notre environnement contemporain. Cette interruption est une suspension du temps, qui invite à la contemplation. La contemplation comme acte de création, telle que Gaston Bachelard l’a définie. Le spectateur projette et entrevoit une nouvelle image à partir du visible qu’il contemple. Le visible est pensé à travers les yeux de celui qui regarde. La contemplation est un élan vers, une rencontre." 
Présentation des photographies d'Anne Immelé
15 novembre à 9h, école supérieure d'art de Lorraine - Épinal
Invitée par Arno Gisinger